Le premier soir nous sommes allés dîner dans le quartier Skadarljia, quartier bohème très animé le soir.

Outre une cuisine copieuse nous avons eu la chance d'avoir droit à un récital.

Dès le lendemain, la première matinée a été consacrée à la visite de la cathédrale Saint-Sava et le grand marché. Aux abords de la cathédrale, de nombreuses petites baraques en bois un peu comme un marché de Noël, avec comme rois de la fête en ce week-end des rameaux les œufs de Pâques et les couronnes de fleurs.

Les œufs peuvent être achetés bien sûr mais la tradition veut que le vendredi d'avant Pâques les familles préparent les œufs qu'elles s'échangeront le dimanche de Pâques. Pour obtenir de beaux œufs colorés en rouge marron il faut utiliser la peau des oignons, c'est pourquoi en ce jour de marché on pouvait trouver des sacs entiers de pelures d'oignons.

La couleur rouge est la plus importante, elle représente le sang du Christ, le premier œuf coloré en rouge est considéré comme le gardien de la maison et il est conservé toute l'année.

La couronne de saule et de fleurs sera bénite lors de la messe du dimanche des rameaux et viendra alors orner les icônes.

Autre ambiance, à quelques minutes de la cathédrale, le marché, beaucoup de monde là aussi, de couleurs et d'odeurs...

Le samedi après midi nous sommes allés au Kalemegdan, il y avait une grande fête médiévale.

Petite dédicace spéciale pour Matys les dinosaures étaient revenus fleurir le parc cette année, tu n'as pas eu de chance!

Dimanche, location de vélos et direction Ada, un soleil splendide !

Lundi, alors que Pierre retournait au boulot, nous avons profité de cette belle journée qui s'annonçait pour aller faire un tour en Voïvodine.

Direction ensuite Sremski Karlovci un incontournable pour chacun de nos visiteurs.

Petite surprise ensuite, pour rejoindre Novi Sad il faut franchir le Danube, j'ai voulu leur faire découvrir le ferry façon serbe... Ils ont apprécié je pense.

A Novi Sad nous avons déambulé dans la ville et avant de revenir sur Belgrade, passage obligé par la forteresse de Petrovaradin.

Mardi matin, quartier libre pour les parisiens, nous nous sommes retrouvés dans l'après-midi pour aller visiter la maison aux fleurs où se trouve le mausolée de Tito et le "Musée du 25 mai" en hommage au jour de naissance de Tito (25 mai 1892).

Dans ce musée sont exposés de nombreux cadeaux que le Maréchal a reçu durant toutes ces années où il resta au pouvoir (1945-1980). 

On trouve également une collection de "bâtons relais". A partir de 1945, un passage de relais (relais de la jeunesse) était organisé à travers le pays chaque 25 mai. Ce relais partait de la ville natale de Tito (Kumrovec en Croatie) et traversait les villes principales de la République Socialiste de Yougoslavie, pour arriver jusqu'au stade Marakana de l'Etoile Rouge de Belgrade où le bâton, accompagné d'un message, était remis à Tito lors d'une grande cérémonie.

Un petit aperçu de l'une des fêtes du 25 mai, avec cette vidéo trouvée sur You tube, un peu longue certes mais qui permet de voir ce que devait être cette fête. La dernière course avait eu lieu en 1987 mais à la faveur d'une certaine nostalgie des années yougoslaves, le rituel de ce "Titova štafeta" (le relais de Tito) a été relancé en 2007 par des nostalgiques du maréchal Tito. 

Une petite sélection des nombreux cadeaux ou objets personnels de Tito exposés dans ce musée. 

Mercredi midi retrouvailles pour déjeuner dans un restaurant sur la Save, puis ensuite petite promenade digestive pour les plus courageux (c'est à dire sans moi...) à Zemun.

Jeudi soir, dernier dîner à Belgrade. Pour l'occasion nous sommes allés chez Frans, mise à part l'arnaque des taxis, soirée fantastique dans un cadre superbe et que dire des toilettes je n'ai pas de mots mais pas de photo non plus nous n'avions pas pensé à prendre l'appareil photo ou le téléphone lors de notre visite en ce lieu ! 

Voici donc une semaine bien remplie, très agréable et je crois que nous avons réussi à convaincre nos parisiens de la douceur de vivre dans les Balkans et de l'impossibilité de mourir de faim ou de soif dans cette ville. Pour preuve ce gigantesque chocolat chaud. Nous avions le choix entre un normal ou un grand nous avons voulu tester le grand, résultat 1/2l de chocolat chaud.....